Famille des ORCHIDACEAE
Sous-famille des Vanilloideae
Tribu des Vanilleae
Genre : Vanilla
espèce : planifolia
Orchidée lianescente originaire du Mexique, introduite à La Réunion en 1819 dans le but d'y être cultivée. La fécondation naturelle de la fleur se faisant grâce à une espèce d'abeille du Mexique absente sur l'île, il a fallu attendre une vingtaine d'année avant que le procédé de fécondation manuelle ne soit découvert. La culture de la vanille va alors connaître un développement important qui se maintient de nos jours. Les supports de la vanille sont souvent des espèces ligneuses indigènes, dans des parcelles de forêts primaires plus ou moins secondarisées (modifiées par les activitées humaines).
C'est donc une espèce exotique (introduite par les humains) que l'on peut rencontrer à l'état sauvage en bordure des forêts primaires, à proximité des plantations. Sa reproduction naturelle est très faible, ce qui n'en fait pas une espèce envahissante.
Elle se présente sous la forme d'une longue liane verte qui peut dépasser un cm de diamètre et se fixe le long des troncs d'arbre grâce à des racines aériennes produites au niveau des noeuds. Les feuilles sont de grandes dimensions, du même vert que la tige, charnues, avec un pétiole très réduit, une base arrondie et terminées en point. Les inflorescences apparaissent aux noeuds, donnant des grappes de fleurs qui fleurissent les unes après les autres. Les fleurs peuvent dépasser 5 cm de longueur, ne s'ouvrant qu'en partie à maturité. Les sépales, pétales sont assez semblables, allongées, vert-clair à jaune très clair selon les variétés. Le labelle est tubulaire, allongé, évasé et frangé à son extrémité ; la face interne est souvent d'un jaune plus soutenu. Le fruit (capsule), très rarement observé en milieu naturel, se présente sous la forme d'une gousse très allongée, lisse et verte.
- Colour 'd Engravings of New and Rare Plants
Henri Cranke ANDREWS
The Botanists repository, vol 8, 1787-1811 : pl 538
Illustration planche 538
- Flore de l'île de la Réunion (phanérogames, cryptogames, vasculaires, muscinées) avec l'indication des propriétés économiques & industrielles des plantes.
Eugène JACOB DE CORDEMOY
1895 : p 262 (observation de l'auteur)